Le projet Blob ISS : Le blob débarque au lycée Évariste Galois

Qu’est-ce qu’un blob ?

Le blob, de son nom scientifique "physarum polycephalum", est un être vivant unicellulaire non classable (ni animal, ni végétal, ni champignon) de la catégorie des Physarales. Son surnom vient du film The Blob sorti en 1958 et dans lequel se trouve une énorme gelée qui engloutit la ville.

Et même sans cerveau, il est capable d’analyser son environnement et de le mémoriser ! Placez-le dans un labyrinthe et il en trouvera la sortie en un rien de temps. En plus des œufs et des flocons d’avoine qui sont ses péchés mignons, il mange aussi des bactéries, des champignons et les recycle en nutriments consommés par les végétaux. D’ailleurs, les blobs élevés dans différents pays ont des préférences alimentaires différentes !

Le blob est capable de fusionner temporairement avec un autre individu et d’acquérir toutes les compétences de celui-ci pendant la fusion. Il se reproduit d’autant plus facilement qu’il possède 720 types sexuels. La plupart du temps, on peut trouver un blob dans des endroits humides et frais comme par exemple dans une forêt ou encore dans une cave.

Le blob possède des capacités de régénération impressionnantes. Les scientifiques s’intéressent à lui pour ses nombreuses particularités (substitution, fusion...) mais aussi pour la formation de son réseau veineux, semblable à certaines tumeurs. Grâce à cette similitude, certains scientifiques espèrent, un jour, trouver un remède à plusieurs cancers.

Les expériences réalisées en classe

Le mercredi 8 Décembre, dans la classe de seconde 1, chaque groupe de trois personnes a reçu un blob. Nous avons commencé deux expériences avec celui-ci.
 Protocole Exploitation :
La première s’intitule le “protocole exploitation”. Celui-ci consistait à placer un blob endormi dans un récipient désinfecté (donc dans un milieu stérile). Puis, de placer quatre flocons d’avoine à distance égale du blob qui se trouvait au centre de la boite. A l’aide d’une goutte d’eau nous avons réveillé le blob avant de fermer la boite. Nous avons par la suite tous placé notre blob dans une boite plongée dans le noir avec comme seule petite lumière une guirlande. Nous n’avions plus qu’à attendre les résultats d’un téléphone qui avait pris des photos de l’évolution de notre blob pendant 5 jourstoutes les 30 minutes à l’intérieur de notre boite.
Le mercredi 5 janvier, nous avions toutes les photos requises pour remarquer une réelle évolution de la part de certains blobs. La professeure nous a donc fait défiler les images à la suite et dans l’ordre de façon à ce que nous puissions voir et obtenir un mini-film de l’évolution de notre blob.

 Protocole Exploration :

La deuxième expérience, le protocole Exploration consistait aussi à placer un blob dans une boîte stérile mais sans avoine. L’expérience avait pour but de voir où et comment se déplace le blob. Ces deux protocoles ayant été réalisés par Thomas Pesquet dans l’ISS, nous avons donc, après visionnage de la vidéo résultat, comparé nos résultats aux siens.

Les résultats obtenus sous forme de vidéo

Vidéo à insérer si possible

Analyse des résultats

On peut voir une différence de résultat entre ceux de Thomas Pesquet dans l’ISS et les nôtres. En effet, tout d’abord le temps de réveil du blob n’est pas le même dans l’espace et sur Terre. Le réveil du blob sur Terre est d’une heure tandis que dans l’espace il est de 3h20 et 4h20. Ensuite, on observe une autre différence : il s’agit de l’évolution de l’aire du blob. L’aire augmente jusqu’à 220 mm² au cours du premier jour alors que chez Thomas Pesquet, l’aire du blob atteint 3.2 cm² et touche donc le couvercle de la boîte de Pétri. On suppose que cette différence est due à l’absence de gravité dans l’espace.

En ce qui concerne le protocole exploitation, le blob établit un contact avec le premier flocon d’avoine 20 heures après le réveil du blob, ce qui est significativement plus lent que dans l’ISS. Il en va de même pour le contact avec le deuxième flocon (22 heures après le réveil du blob), le troisième (32.5 heures) et le quatrième (41.5 heures). On peut en déduire que, pour se nourrir, le blob se déplace plus rapidement sans gravité que sur Terre.