L’histoire du lycée

Créé par décret en date du 25 novembre 1970, l’établissement a pris le nom du Lycée Évariste Galois en 1972.

Implanté au centre du district de Sartrouville, le lycée s’étend sur quatre hectares d’espaces verts situés aux limites de la ville, à proximité de la plaine maraîchère de Montesson.

Lycée polyvalent, il a pour vocation de préparer les élèves au baccalauréat général dans les séries L (Littéraire), ES (Économique et Sociale), S (Scientifique), ainsi qu’au baccalauréat technologique dans les séries STMG (Sciences et Technologies du management et de la Gestion) pour les spécialités : Mercatique, ressources humaines et communication, Gestion et finances, Systèmes informatiques de gestion.

À ces formations s’ajoutent, au-delà du baccalauréat, trois brevets de techniciens supérieurs : NDRC (Négociation digitale et Relation Client), CG (Comptabilité et Gestion) et Banque (Marchés des Particuliers).

L’effectif actuel s’élève environ à 1950 élèves encadrés par 3 personnels de Direction, 155 Professeurs,3 Professeurs-documentaliste, 4 Conseillers Principaux d’Education, 8 Assistants d’Education, une infirmière, 7 personnels Administratifs et une vingtaine d’Agents de service.

Qui est Évariste Galois ?

Évariste Galois est célèbre autant par la singularité de sa vie que par la profondeur des travaux qu’il a laissés sur la théorie des équations.

Il fut le premier à mettre en évidence que l’équation générale de degré 5 ou plus n’est pas résoluble par radicaux. La méthode qu’il mit au point pour résoudre ce problème est à l’origine de l’une des théories les plus originales et les plus fécondes de l’histoire des mathématiques : la théorie des groupes.

Il s’est également illustré comme esprit révolutionnaire et a adhéré passionnément à la cause des républicains.

 

Un adolescent génial

Né à Bourg-La-Reine, alors dit Bourg-l’Égalité (1811) , Évariste Galois est le deuxième enfant de Nicolas Galois, instituteur, et d’Adélaide Demante. À 12 ans, il entre comme boursier au collège royal Louis-Le-Grand. Bon élève, il découvre à 15 ans les mathématiques. Il s’y jette furieusement, négligeant les autres matières, ce qui lui attire l’hostilité de ses professeurs de rhétorique qui le qualifient de "dissipé", "frondeur", "bizarre" ou "original".

Il échoue une première fois à l’école polytechnique où il désire entrer autant pour la formation scientifique qui l’attend que pour l’idéal républicain qui y règne. Sa prodigieuse puissance de lecture lui fait assimiler les notions et méthodes introduites par GAUSS et par CAUCHY auquel il adresse en 1829 ses premières communications sur la théorie des équations. C’est alors qu’il est définitivement refusé à Polytechnique sur une question qu’il juge sans intérêt.

Admis à l’École Préparatoire, prête nom de l’École Normale Supérieure, il rédige son premier mémoire et l’adresse en 1830 à l’académie des sciences pour le grand prix des mathématiques (qui sera décerné à JACOBI et ABEL).Un an plus tard un second mémoire est rejeté comme incompréhensible. Aux yeux d’Évariste Galois, la preuve est faite de l’incapacité de ses juges et de la désuétude des institutions scientifiques.

Le révolutionnaire

En 1831, il est arrêté dans un banquet républicain. Acquitté, il est saisi deux mois plus tard à la tête d’un cortége de manifestants. Le choléra décimant Paris en 1832, il est transféré à la maison de santé du sieur FAULTRIER.

De brèves et décevantes amours s’achèvent en un duel obscur et forcé qui met fin à ses jours en 1832.

La précocité des découvertes de ce mathématicien français, l’incompréhension qu’il rencontra, les luttes politiques où il s’engagea, les circonstances dramatiques de sa mort, lui font occuper dans l’histoire des sciences une place exceptionnelle.